En marche vers la Consécration...
- samedi 7 octobre 2017 à 18h : projection du film Le 13è jour, sur les apparitions de Marie à Fatima
- vendredi 13 octobre 2017 à 19h : messe franco-portugaise, procession et buffet partagé
- samedis 4 novembre, 2 décembre, 3 février, 7 avril et 5 mai : dévotion aux premiers samedis du mois : 10h-11h confessions, 11h chapelet, 11h20 messe
- dimanche 13 mai 2018 à 11h : consécration de la paroisse au Cœur Immaculé de Marie
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Vendredi 13 octobre 2017
en la fête de Notre-Dame du Rosaire
vers la Consécration paroissiale du dimanche 13 mai 2018.
en la fête de Notre-Dame du Rosaire
vers la Consécration paroissiale du dimanche 13 mai 2018.
Je veux bien me consacrer, mais pourquoi ?
Tu as décidé d’entrer dans ce beau chemin de la consécration au Cœur Immaculé de Marie. En empruntant ce chemin, tu sais au fond de toi que tu ne veux pas seulement ajouter une dévotion de plus à ta vie de chrétien, mais tu as peut-être compris que toutes les promesses de ton baptême n’avaient pas porté leur fruit, que ce qui devrait être en toi source jaillissante de vie éternelle est en fait un mince filet d’eau, une source presque tarie...
... plus ...
Tu t’es rendu compte en quelque sorte que tu avais perdu le dynamisme profond de ta vie chrétienne, le ressort qui la maintient en tension, la corde intérieure qui la fait vibrer toute entière : le désir du Ciel. L’horizon du Ciel te paraît bien loin et bien encombré, bien loin parce que tu constates que tu n’avances pas bien vite, que tu ne désires pas vraiment le Ciel ou alors bien paresseusement, qu’il te faut porter tout le poids de ton histoire, bien encombré parce que ta vie a pris des détours parfois mauvais qui t’ont fait préférer le péché, t’ont détourné de la voie du Ciel et ont éteint en toi l’élan de la grâce.
Voilà le sens premier de cette consécration à Dieu : revivifier la grâce de ton baptême par laquelle tu as été consacré à Dieu, redécouvrir ce pour quoi tu es fait depuis le commencement, prendre les décisions qu’il faut pour écarter de ta vie ce qui l’empêche de tendre vers le Ciel, pour choisir les moyens qui au contraire t’y amèneront plus facilement.
La dévotion et la consécration au Cœur Immaculé sont là pour réchauffer ta piété, ré-illuminer ton intelligence, relancer ton désir et ta volonté du bien, renforcer ta pratique de la vertu et les fruits de ta foi. Par cette consécration, il s’agit pour toi de retrouver le chemin de Dieu, de redécouvrir la présence de Dieu dans ta vie, de la redécouvrir comme ce qui motive tout ce que tu vis, de faire l’expérience de la puissance de Son Evangile. Cette consécration n’est pas un simple exercice individuel mais engage notre paroisse pour atteindre notre ville, notre société et le monde. C’est toute notre paroisse, comme un seul Corps, qui est consacrée, c’est toute notre communauté, dont Dieu veut faire un peuple de consacrés, un peuple fervent, un peuple illuminé par la foi, un peuple ardent à faire le bien.
Pourquoi passer par Marie pour s’offrir à Dieu ? Pourquoi ne pas le faire directement ? En nous consacrant à Dieu par Marie, nous savons que nous donnons bien peu, mais nous sommes assurés que, pris dans l’amour ardent du Cœur Immaculé de Marie, les timides élans de nos cœurs deviendront plus généreux et plus purs. Nous savons qu’avec ces timides élans, Marie réalisera dans nos personnes, nos familles, notre paroisse, notre ville, ce que d’elles-mêmes nos pauvres forces n’auraient jamais pu obtenir.
Pour parvenir à une pleine consécration de nous-mêmes qui nous fera entrer de plain-pied dans la joie du Ciel sur cette terre, Dieu nous offre une mère ; il nous demande de nous attacher à son Cœur Immaculé. En effet, Marie représente l’humanité qui consent à la grâce, et par qui Dieu s’insère dans le monde. Grâce à Marie, Dieu ne fait pas que passer dans l’histoire, il y entre vraiment et s’y insère. Marie nous fait ainsi comprendre que le règne de Dieu n’est pas une abstraction, mais qu’il est lié à notre histoire et à notre vie. Grâce à Marie, Dieu peut s’insérer dans ton histoire, dans ta vie, et Marie peut te faire passer en Lui et, en étant tout à Lui, connaître dès ici-bas un avant-goût du Ciel.
Voilà le sens premier de cette consécration à Dieu : revivifier la grâce de ton baptême par laquelle tu as été consacré à Dieu, redécouvrir ce pour quoi tu es fait depuis le commencement, prendre les décisions qu’il faut pour écarter de ta vie ce qui l’empêche de tendre vers le Ciel, pour choisir les moyens qui au contraire t’y amèneront plus facilement.
La dévotion et la consécration au Cœur Immaculé sont là pour réchauffer ta piété, ré-illuminer ton intelligence, relancer ton désir et ta volonté du bien, renforcer ta pratique de la vertu et les fruits de ta foi. Par cette consécration, il s’agit pour toi de retrouver le chemin de Dieu, de redécouvrir la présence de Dieu dans ta vie, de la redécouvrir comme ce qui motive tout ce que tu vis, de faire l’expérience de la puissance de Son Evangile. Cette consécration n’est pas un simple exercice individuel mais engage notre paroisse pour atteindre notre ville, notre société et le monde. C’est toute notre paroisse, comme un seul Corps, qui est consacrée, c’est toute notre communauté, dont Dieu veut faire un peuple de consacrés, un peuple fervent, un peuple illuminé par la foi, un peuple ardent à faire le bien.
Pourquoi passer par Marie pour s’offrir à Dieu ? Pourquoi ne pas le faire directement ? En nous consacrant à Dieu par Marie, nous savons que nous donnons bien peu, mais nous sommes assurés que, pris dans l’amour ardent du Cœur Immaculé de Marie, les timides élans de nos cœurs deviendront plus généreux et plus purs. Nous savons qu’avec ces timides élans, Marie réalisera dans nos personnes, nos familles, notre paroisse, notre ville, ce que d’elles-mêmes nos pauvres forces n’auraient jamais pu obtenir.
Pour parvenir à une pleine consécration de nous-mêmes qui nous fera entrer de plain-pied dans la joie du Ciel sur cette terre, Dieu nous offre une mère ; il nous demande de nous attacher à son Cœur Immaculé. En effet, Marie représente l’humanité qui consent à la grâce, et par qui Dieu s’insère dans le monde. Grâce à Marie, Dieu ne fait pas que passer dans l’histoire, il y entre vraiment et s’y insère. Marie nous fait ainsi comprendre que le règne de Dieu n’est pas une abstraction, mais qu’il est lié à notre histoire et à notre vie. Grâce à Marie, Dieu peut s’insérer dans ton histoire, dans ta vie, et Marie peut te faire passer en Lui et, en étant tout à Lui, connaître dès ici-bas un avant-goût du Ciel.
Quelques conseils pour la route
Se consacrer, c’est répondre par un plus grand amour à l’amour premier de Dieu qui nous a choisis gratuitement, c’est y répondre en se donnant. Pour que le don de nous-mêmes soit profitable, de plus en plus profond, de plus en plus libre et nous saisisse tout entier, il est préférable de ne pas tout offrir « en gros » d’un seul coup, mais de prendre le temps de remettre chaque jour à Dieu par Marie une dimension singulière de notre personne et de notre vie. En nous désencombrant petit à petit de nous-mêmes, nous serons ainsi plus disponibles et réceptifs pour accueillir le Christ, qui doit détrôner notre ego et devenir le seul maître intérieur.
Ainsi attache-toi durant ces exercices à considérer chaque petit pas que tu as à faire, sans penser à l’exercice suivant. Surtout ne te décourage pas si tu as l’impression que tu n’avances pas, que tu fais peu, et que rien ne change. Offre cela et sache que tu n’es pas seul : d’autres qui sont tes frères de la paroisse prient, servent, essayent de se former, d’annoncer l’Évangile et de vivre la charité, d’autres chutent et peinent aussi et offrent au Seigneur leurs succès et leur difficulté.
Discernons chacun le pas qu’il nous faut faire personnellement pour nous convertir et nous rapprocher de Dieu. Entreprenons cette démarche, non pas comme un effort solitaire, mais en nous portant les uns les autres. Car si chacun prie, aime, sert, offre pour tous, alors tous prient, aiment, servent et offrent pour chacun, et la grâce de chacun profitant à tous, chacun sera porté sur ce chemin par la grâce de tous.
La difficulté de ce parcours, tu vas voir, ne se trouve pas dans les exercices eux-mêmes qui te sont proposés et qui sont souvent de bien petites choses. La difficulté vient de l’esprit dans lequel tu feras ces exercices.
Il te faut non pas des intentions mais des décisions ; il te faut, non pas l’ambition de celui qui veut accomplir un parcours héroïque de perfectionnement personnel pour devenir maître de soi, mais l’humilité de celui qui veut être fidèle chaque jour à une grâce reçue et à un don à faire, pour laisser Dieu devenir le maître. Ce parcours tu ne le fais pas d’abord dans le but intéressé d’obtenir les grâces promises, mais parce que tu es mû par l’amour de Dieu et tu comprends qu’en te consacrant à Lui par la médiation de Marie, tu feras la joie et la gloire de ton Dieu, une gloire et une joie qui rejailliront sur toi.
Sur le chemin qui nous conduira à la consécration de notre paroisse le 13 mai prochain, tu te rendras compte qu’il ne s’agit pas d’un simple entraînement à la piété, mais que les exercices que nous te proposons touchent cinq dimensions, qui sont comme cinq piliers de l’existence chrétienne : prier, servir, évangéliser, se former, vivre la fraternité.
Prier pour grandir dans l’esprit d’adoration, servir pour toucher la chair du Christ dans nos frères, évangéliser pour découvrir la joie de sentir en soi la grâce de Dieu qui passe et fait de nous ses instruments, se former pour revivifier notre foi et la laisser éclairer notre vie, vivre la fraternité pour redécouvrir la proximité de Dieu qui se donne là où se vit la charité.
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Samedi 4 novembre 2017
premier des cinq premiers samedis du mois
vers la Consécration paroissiale du dimanche 13 mai 2018.
premier des cinq premiers samedis du mois
vers la Consécration paroissiale du dimanche 13 mai 2018.
Un mois pour retrouver mon Horizon : objectif Ciel
En ce premier mois d’exercice, il va s’agir de nous réapproprier les principes centraux de notre vie baptismale afin d’asseoir notre vie chrétienne sur des fondements solides et de retrouver les vrais dynamismes de ma vie spirituelle.
- 1er principe : Accueillir dans ma vie le regard de Dieu. C’est d’abord Lui qui me dit d’où je viens, qui je suis, et pour quoi je suis fait. Dit autrement : redécouvrir humblement que je n’ai pas à construire moi-même le sens de mon existence mais que ce sens c’est Dieu qui me le donne. Ce sens, c’est ma vocation. Et ma vocation, c’est le Ciel
- 2ème principe : reconnaître ce qui dans ma vie est une entrave à cette vocation. Toute ma vie doit s’accorder avec sa finalité, sa vocation. Il faut donc que je rejette et abandonne tout ce qui dans ma vie m’empêche de tendre vers le Ciel, tout ce qui m’empêche de choisir vraiment le Ciel.
- 3ème principe : consacrer à Dieu la part qui me permettra de lui appartenir vraiment et de tendre plus pleinement vers le Ciel...
... plus ...
Quelques conseils pratiques et propositions pour la mise en œuvre des exercices
Pour tous les exercices, il y a des lieux, des conditions personnelles et des moments (dans la journée, la semaine ou le mois) qui sont propices pour leur réalisation. Ces lieux, conditions personnelles et moments sont propres à chacun. A toi de repérer les tiens et de te décider à faire tes exercices lorsque ces lieux, temps et dispositions personnelles sont réunis.
Pour l’exercice de prière
- Chercher le silence
- Tourner ton regard vers Dieu
- Penser à Dieu dans la journée
- Prendre conscience que Dieu est ton compagnon : voir Ps 30 / Ps 139, 1-7 / Gn 28, 10-22
- Se laissant regarder par Dieu, reconnaître son péché et l’offrir à Dieu. Mt 11,28-30
Une prière à la Vierge Marie : l’antienne mariale : Sub tuum praesidium
Durant chaque mois de nos exercices, il nous sera possible de progresser dans notre dévotion à la sainte Vierge notamment à travers la prière d’une antienne mariale, qui sera propre au temps liturgique dans lequel nous nous trouverons. Ces prières chrétiennes à la Vierge Marie, chantées depuis de très nombreux siècles par d’innombrables chrétiens, sont un véritable trésor spirituel de l’Eglise dans lequel nous pouvons puiser.
L’antienne mariale Sub tuum praesidium est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie, célébrée comme protectrice au titre de sa maternité divine. C'est la plus ancienne prière adressée à Notre-Dame (si l'on excepte le Magnificat qui est mis dans la bouche de Marie dans l'évangile de Luc). Son texte fut retrouvé sur un papyrus égyptien écrit en grec et daté du IVème siècle ; on peut trouver un écho aux paroles de cette hymne dans le Cantique des cantiques 6,10, Esther 5,2-3 et Esther 9,22.
texte latin texte français
Sub tuum praesidium Sous l’abri de ta miséricorde
Confugimus sancta Dei Genitrix Nous nous réfugions sainte Mère de Dieu
Nostras deprecationes ne despecias Ne méprise pas nos prières
In necessitatibus Quand nous sommes dans l’épreuve
Sed a periculis cunctis Mais de tous les dangers
Libera nos semper Délivre-nous toujours
Virgo gloriosa et benedicta. Vierge glorieuse et bénie.
Amen Amen.
Pour approfondir l’exercice de la formation
Dans la Bible :
- béni de Dieu dans notre création : Gn 1
- motifs pour chercher à connaître Dieu : Ph 3.
Dans le Catéchisme de l’Eglise catholique (CEC) :
- créé en vue du ciel n°1-3.26-38.293-295.299.301-314.1020-1041.1130.1701-1715.1718-1724. Vocation communautaire : 1878-1881.
- vocation à la sainteté n°2012-2016 (en particulier 2015)
- la grâce du baptême (1262-1284) ; la prière n°2566-2567.
Dans le Concile Vatican II :
- vocation de l’homme : Constitution Gaudium et Spes : §2-3, §10, §11-18, §22 ; §32.
- sur la place de Marie : Constitution Lumen Gentium (LG) chapitre 8 : §52-68 / CEC n°963-975
- la sainteté de l’Église et la vie de l’Église en tension vers les fins dernières : LG §39-42 et §48-51
Pour l’exercice de vie fraternelle
- La conversion de mon regard
Combien de temps devant la télévision, ton ordinateur ? Pour quel profit : détente, culture, repos ? N’as-tu pas détourné ton attention de ta famille, ou d’une affaire urgente ? Penses-tu qu’il faut continuer avec les mêmes regards ? Ou bien faut-il changer quelque chose ? Dans quel sens ?
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Samedi 2 décembre 2017
deuxième des cinq premiers samedis du mois
vers la Consécration paroissiale du dimanche 13 mai 2018.
deuxième des cinq premiers samedis du mois
vers la Consécration paroissiale du dimanche 13 mai 2018.
Deux mois pour faire entrer la joie du ciel dans ma vie : objectif Joie
Le Puissant fit pour moi des merveilles Lc 1, 49
- 1er principe : reconnaître la Bonté du Seigneur dans ma vie. . Il va s’agir pour moi de trouver ou de retrouver le sens de l’émerveillement.
- 2ème principe : identifier les moments et occasions de récrimination. Il va s’agir pour moi de sonder mon cœur pour voir les sources d’insatisfactions et de faire l’analyse attentive de mes journées pour déceler les moments, les lieux, les circonstances propices à la récrimination.
- 3ème principe : consacrer à Dieu par Marie tous les événements de ma vie source de joie. Il va s’agir pour moi de faire mémoire des bienfaits du Seigneur, de choisir la joie, d’offrir ce qui me contrarie, dans la foi que le Seigneur saura rendre toute chose féconde.
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Quelques conseils pratiques et propositions pour la mise en œuvre des exercices
Pour tous les exercices, il y a des lieux, des conditions personnelles et des moments (dans la journée, la semaine ou le mois) qui sont propices pour leur réalisation. Ces lieux, conditions personnelles et moments sont propres à chacun. A toi de repérer les tiens et de te décider à faire tes exercices lorsque ces lieux, temps et dispositions personnelles sont réunis.
Pour l’exercice de prière
- Rendre grâce dans la difficulté
L’attitude d’action de grâce n’est pas une négation du réel et du quotidien dans ce qu’ils peuvent avoir de véritablement pénibles. On n’entre pas en action de grâce en mettant de côté ou en niant les épreuves, les médiocrités ou les difficultés de notre vie, mais parce qu’on prend conscience et on fait l’expérience de la présence vivante et agissante de Jésus dans nos vies, jusque dans nos épreuves. Dans l’évangile, Jésus déclare : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » (Mt 11,28-30)
Ces paroles ne disent pas que la vie va devenir merveilleuse tout de suite pour ceux qui suivront Jésus. Il y a un joug ; il existe des pesanteurs qui rendent notre marche difficile. Mais le joug que nous propose Jésus, celui qu’Il portera avec nous, est un joug léger ; surtout si nous le comparons avec les jougs que d’autres hommes nous imposeraient ou avec les jougs dont nous nous chargeons nous-mêmes.
Ainsi, si aujourd’hui tu es tenté par la mollesse parce que ta vie te semble fade ou sans plaisir, accueille de la main du Seigneur le travail de ce jour et porte-le avec lui. Tu te rendras compte que ce n’est pas une chose si difficile. Si tu as tendance à être actif mais très soucieux de tes responsabilités, confie au Seigneur tes préoccupations, allège-toi et permets-Lui de te rendre léger.
En tout cas, tout ce que tu fais aujourd’hui, entreprends-le avec Lui, continue-le avec Lui, achève-le avec Lui. Demande-Lui la grâce pour cela. Il suffira alors que tu te souviennes par instant dans ta journée de ce que tu as médité et confié au Seigneur le matin pour trouver la paix et la joie dans les difficultés.
A l’issue de ta journée, pèse et évalue la manière dont s’est déroulée la journée. Rends grâce à Dieu pour tout ce qui est arrivé, et si tout ne s’est pas passé comme tu l’avais désiré, reprends les mêmes dispositions pour demain.
Une prière à la Vierge Marie : l’antienne mariale : Alma redemptoris mater
Durant chaque mois de nos exercices, il nous est possible de progresser dans notre dévotion à la sainte Vierge notamment à travers la prière d’une antienne mariale, qui sera propre au temps liturgique dans lequel nous nous trouverons. Ces prières chrétiennes à la Vierge Marie, chantées depuis de très nombreux siècles par d’innombrables chrétiens sont un véritable trésor spirituel de l’Église dans lequel nous pouvons puiser.
L’antienne mariale Alma redemptoris mater est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie, ordinairement chantée pendant la nuit. Son titre signifie « Douce (bienfaisant, nourricière) Mère du Rédempteur ». Dans le calendrier liturgique, traditionnellement, elle est surtout récitée du premier dimanche de l'Avent jusqu'à la fête de la Purification de la Vierge Marie. Herman de Reichenau l'aurait composée au XIe siècle. Cette antienne célèbre en particulier Marie comme étant l'«étoile de la mer», expression qui serait une des étymologies de son prénom. Elle mentionne aussi la miséricorde de Marie, sa virginité perpétuelle et sa place en tant que secours du peuple chrétien.
L’antienne mariale Alma redemptoris mater est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie, ordinairement chantée pendant la nuit. Son titre signifie « Douce (bienfaisant, nourricière) Mère du Rédempteur ». Dans le calendrier liturgique, traditionnellement, elle est surtout récitée du premier dimanche de l'Avent jusqu'à la fête de la Purification de la Vierge Marie. Herman de Reichenau l'aurait composée au XIe siècle. Cette antienne célèbre en particulier Marie comme étant l'«étoile de la mer», expression qui serait une des étymologies de son prénom. Elle mentionne aussi la miséricorde de Marie, sa virginité perpétuelle et sa place en tant que secours du peuple chrétien.
version latine version française littérale version française liturgique
Alma Redemptóris Mater Douce mère du Rédempteur Sainte Mère du Rédempteur
quæ pérvia caéli pórta mánes, qui reste la porte accessible du ciel, Porte du ciel, toujours ouverte,
Et stélla máris, et étoile de la mer, étoile de la mer
succúrre cadénti viens au secours du peuple qui chute viens au secours du peuple qui tombe
súrgere qui cúrat pópulo : et qui a le souci de se relever. et qui cherche à se relever.
Tu quæ genuísti, natúra miránte, Toi qui a enfanté, à l'étonnement de la nature, Tu as enfanté, ô merveille !
túum sánctum Genitórem : ton saint Créateur, Celui qui t’a créée,
Virgo prius ac postérius, Vierge, avant et après , et tu demeures toujours Vierge.
Gabriélis ab óre retenant ce salut Accueille le salut
súmens íllud Ave, provenant de la bouche de Gabriel, de l’ange Gabriel
peccatórum miserére. prends pitié des pécheurs. et prends pitié de nous, pécheurs.
Pour approfondir l’exercice de la formation
Dans la Bible :
- émerveillement de Dieu devant sa création : Gn 1
- émerveillement et action de grâce de l’homme pour les bienfaits de Dieu : Cantique de Daniel (Dn 3,24-90) ; Ps 4 ; Ps 8 ; Ps 9A, Ps 15 ; Ps 17, Ps 29, Ps 32, Ps 39, Ps 62, Ps 64-66, Ps 88, Ps 91, Ps 95, Ps 97-99, Ps 102, Ps 103-105, Ps 110, Ps 112, Ps 114, Ps 115-117, Ps 126, Ps 133-138, Ps 144-150
Dans le Catéchisme de l’Église catholique (CEC) :
- créé pour la béatitude : 1716-1729.
- la prière d’action de grâce et la louange : 2637-2643.
La joie de l’évangile : exhortation apostolique du pape François.
Pour l’exercice de vie fraternelle
- Dire quelque chose ou se taire
Dis quelque chose d’utile ou d’agréable et que depuis longtemps tu désires dire, soit à ta femme, soit à un de tes enfants, à ta mère, à un ami ou un voisin ou à qui que ce soit d’autre. Après l’avoir fait prend conscience du retentissement en toi. Si cela t’a rendu heureux, pourquoi ? Si tu restes insatisfait, pourquoi ? Comment t’y prendrais-tu la prochaine fois ?
Garde pour toi volontairement quelque chose qu’il n’est pas nécessaire de dire.
Ne rapporte pas une conversation entendue, ne te justifie pas si on te fait un léger reproche, ne crie pas contre un enfant qui t’agace, ne reprends pas un fait sans importance, ne t’énerve pas lorsque tu conduis. Il se pourrait que tu restes silencieux plusieurs fois aujourd’hui, sans faire d’effort et sans pour autant qu’on te juge mécontent ou irrité.
Le soir, prend conscience de ta réaction : Ce silence t’a-t-il fait du bien ? As-tu ainsi évité de porter du tort à d’autres ou de créer un incident, un mauvais esprit ou une mauvaise ambiance ?
- Travailler sa mémoire pour grandir dans la joie
Cet exercice est un peu semblable à celui proposé sur le regard. Pour réaliser cet exercice, tu peux demander à Dieu la grâce de la perspicacité. Dans la journée, sans censurer ta mémoire, essaye de prendre conscience de ce que charrie ta mémoire, heure après heure, durant la journée et peut-être même la nuit.
A midi ou durant un moment de pause ou le soir avant de te coucher : remets-toi en mémoire avec précision ce dont tu as été préoccupé aujourd’hui pendant le travail ou le repos, durant les repas, ou les trajets. Est-ce que cela t’a été utile ?
Ce à quoi tu attaches ta mémoire, est-ce utile pour ton travail, tes études, ta culture, ta joie, pour renforcer tes attachements légitimes, pour te former un jugement sur les événements ? Ou bien as-tu l’impression de n’employer ta mémoire qu’à retenir des choses futiles, qu’à ressasser des événements et des paroles qui t’enferment en toi-même ? A moins qu’il n’y ait un peu de tout en même temps aujourd’hui ?
Au fond de toi-même, de quel côté vont tes préférences ? Quels souvenirs souhaiterais-tu conserver dans ta mémoire de ta journée ? Pourrais-tu envisager d’utiliser ta mémoire dans ce sens pour demain ? Le feras-tu vraiment ?
Tu peux demander à Dieu la grâce du bon usage de ta mémoire : qu’il ouvre ta mémoire à ce qui te rend vraiment heureux, à ce qui te construit comme homme ou femme, à ce qui nourris vraiment ta vie, ton intelligence, ta volonté, tes autres facultés.
A midi ou durant un moment de pause ou le soir avant de te coucher : remets-toi en mémoire avec précision ce dont tu as été préoccupé aujourd’hui pendant le travail ou le repos, durant les repas, ou les trajets. Est-ce que cela t’a été utile ?
Ce à quoi tu attaches ta mémoire, est-ce utile pour ton travail, tes études, ta culture, ta joie, pour renforcer tes attachements légitimes, pour te former un jugement sur les événements ? Ou bien as-tu l’impression de n’employer ta mémoire qu’à retenir des choses futiles, qu’à ressasser des événements et des paroles qui t’enferment en toi-même ? A moins qu’il n’y ait un peu de tout en même temps aujourd’hui ?
Au fond de toi-même, de quel côté vont tes préférences ? Quels souvenirs souhaiterais-tu conserver dans ta mémoire de ta journée ? Pourrais-tu envisager d’utiliser ta mémoire dans ce sens pour demain ? Le feras-tu vraiment ?
Tu peux demander à Dieu la grâce du bon usage de ta mémoire : qu’il ouvre ta mémoire à ce qui te rend vraiment heureux, à ce qui te construit comme homme ou femme, à ce qui nourris vraiment ta vie, ton intelligence, ta volonté, tes autres facultés.
- Agir pour les autres
Une grande source de joie vient de ce que l’on fait tout chose non pas pour soi-même mais pour les autres. La question est : es-tu soucieux de te rendre utile aux autres ou au contraire vis-tu complètement centré sur toi-même, inquiet pour toi-même ?
Aujourd’hui, fais un effort pour que ton travail (tes études ou tes loisirs) devienne utile aux autres. En soi peut-être est-ce déjà le cas, mais, de ta part, vouloir qu’il en soit ainsi et agir de ton mieux pour que cela se réalise vraiment avec succès, donne de la signification et de la saveur à ta vie parce qu’elle la fait ressembler à celle de Jésus.
Essaye ce soir de voir pour qui, de près ou de loin tu as pu ou essayé d’être utile aujourd’hui.
Aujourd’hui, fais un effort pour que ton travail (tes études ou tes loisirs) devienne utile aux autres. En soi peut-être est-ce déjà le cas, mais, de ta part, vouloir qu’il en soit ainsi et agir de ton mieux pour que cela se réalise vraiment avec succès, donne de la signification et de la saveur à ta vie parce qu’elle la fait ressembler à celle de Jésus.
Essaye ce soir de voir pour qui, de près ou de loin tu as pu ou essayé d’être utile aujourd’hui.
- Contre la tristesse de la déception ou de la routine : l’action
La tristesse vient souvent d’une déception que l’on garde dans le cœur, d’une attente à laquelle les événements ou les personnes qui nous sont proches n’ont pas répondu. Mais, ces déceptions naissent aussi du fait que nous vivons souvent notre vie de manière autocentrée en pensant que le bonheur viendra de ce que le monde répondra à nos désirs. Or avec Jésus, nous voyons que les choses sont autres. Le Seigneur n’a pas seulement dit : ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse mais dans son Évangile il nous dit : « tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux. » (Mt 7,12) Il ne s’agit plus seulement d’une interdiction mais d’un programme de vie.
Ainsi, réfléchis aujourd’hui à ce que cela pourrait signifier pour toi et décide-toi à faire sans tarder quelque chose que tu désirerais que l’on fasse pour toi. Durant la journée, ne laisse pas passer une occasion. Si cela t’arrive d’en perdre une, prends-en au moins conscience. Forme en toi le désir de conserver quotidiennement tes bonnes dispositions. Entrevois pour demain, si c’est possible, une autre occasion du même style qu’aujourd’hui. Présente-la à Dieu comme si tu lui offrais un cadeau. Si tu n’as pas réussi aujourd’hui, décide avec plus de conviction pour demain quelque chose qui soit possible, qui soit peut-être plus simple et plus réalisable.
Quelles sont les choses que tu as l’habitude d’attendre de ta femme ou de ton mari, que tu lui demandes alors que tu pourrais toi-aussi le faire pour elle ou pour lui ? Peut-être que cela n’est pas facile pour toi, parce que tu crains de paraître étrange à ta femme, ton mari ou tes enfants à cause des habitudes trop ancrées. Mais ne crains pas, et rappelle-toi que la charité chrétienne commence vraiment à la maison et propose-toi de faire une des tâches qu’il ou elle fait. Il faut dans ce domaine nous libérer de nos préjugés, de nos habitudes, de nos résistances et de nos craintes. Le soir, après avoir accompli cette tâche, prends conscience du résultat de ton action pour toi comme pour ta famille. Selon ce qu’il en a été, réjouis-toi et remercie le Seigneur ou demande pardon au Seigneur de n’avoir pas su vaincre tes préjugés ou tes paresses. Il en va de même pour une tâche que tu fais habituellement et qui te pèse et à cause de laquelle tu te sens un peu esclave. Tente de t’ouvrir aux autres pour demander à être soutenu dans cette tâche. Ne crains pas le changement que cela peut occasionner.
Ainsi, réfléchis aujourd’hui à ce que cela pourrait signifier pour toi et décide-toi à faire sans tarder quelque chose que tu désirerais que l’on fasse pour toi. Durant la journée, ne laisse pas passer une occasion. Si cela t’arrive d’en perdre une, prends-en au moins conscience. Forme en toi le désir de conserver quotidiennement tes bonnes dispositions. Entrevois pour demain, si c’est possible, une autre occasion du même style qu’aujourd’hui. Présente-la à Dieu comme si tu lui offrais un cadeau. Si tu n’as pas réussi aujourd’hui, décide avec plus de conviction pour demain quelque chose qui soit possible, qui soit peut-être plus simple et plus réalisable.
Quelles sont les choses que tu as l’habitude d’attendre de ta femme ou de ton mari, que tu lui demandes alors que tu pourrais toi-aussi le faire pour elle ou pour lui ? Peut-être que cela n’est pas facile pour toi, parce que tu crains de paraître étrange à ta femme, ton mari ou tes enfants à cause des habitudes trop ancrées. Mais ne crains pas, et rappelle-toi que la charité chrétienne commence vraiment à la maison et propose-toi de faire une des tâches qu’il ou elle fait. Il faut dans ce domaine nous libérer de nos préjugés, de nos habitudes, de nos résistances et de nos craintes. Le soir, après avoir accompli cette tâche, prends conscience du résultat de ton action pour toi comme pour ta famille. Selon ce qu’il en a été, réjouis-toi et remercie le Seigneur ou demande pardon au Seigneur de n’avoir pas su vaincre tes préjugés ou tes paresses. Il en va de même pour une tâche que tu fais habituellement et qui te pèse et à cause de laquelle tu te sens un peu esclave. Tente de t’ouvrir aux autres pour demander à être soutenu dans cette tâche. Ne crains pas le changement que cela peut occasionner.
- Un objet pour vivre dans l’action de grâce
Le POT DE GRATITUDE pour redécouvrir la beauté de l’amour gratuit au quotidien :
Décore un pot transparent, et le remplis-le dans la journée de petits mots de remerciement adressée à ton mari, ta femme ou un de tes enfants pour tel ou tel menu service rendu dans la journée. Il s’agit ainsi d’exprimer à celui qui partage ma vie ma gratitude de le voir embellir mon existence, par tous les petits gestes d’amour et d’attentions du quotidien. Cela me permet de valoriser chez l’autre ce que j’apprécie de lui, cela permet de redécouvrir dans ce qui faisait la banalité du quotidien la saveur de la gratuité, de l’amour renouvelé et toujours redonné dans la fidélité des services ou dans les gestes plus occasionnels. Cela pourra aussi être l’occasion de déclencher des discussions et de rapprocher ainsi les liens entre les membres de la famille.
On peut ainsi prendre un pot pour son mari ou son épouse et le mettre à un endroit où elle le trouvera facilement, mais aussi placer un autre pot ( à un endroit de passage dans la maison, accessible aussi aux enfants, pour que tous puissent participer : d’enfants à parents, de parents à enfants, et d’enfant à enfant. Il suffit d’inscrire sur le recto du papier plié le nom du destinataire et d’inscrire à l’intérieur le très court mot de remerciement en le signant.
Décore un pot transparent, et le remplis-le dans la journée de petits mots de remerciement adressée à ton mari, ta femme ou un de tes enfants pour tel ou tel menu service rendu dans la journée. Il s’agit ainsi d’exprimer à celui qui partage ma vie ma gratitude de le voir embellir mon existence, par tous les petits gestes d’amour et d’attentions du quotidien. Cela me permet de valoriser chez l’autre ce que j’apprécie de lui, cela permet de redécouvrir dans ce qui faisait la banalité du quotidien la saveur de la gratuité, de l’amour renouvelé et toujours redonné dans la fidélité des services ou dans les gestes plus occasionnels. Cela pourra aussi être l’occasion de déclencher des discussions et de rapprocher ainsi les liens entre les membres de la famille.
On peut ainsi prendre un pot pour son mari ou son épouse et le mettre à un endroit où elle le trouvera facilement, mais aussi placer un autre pot ( à un endroit de passage dans la maison, accessible aussi aux enfants, pour que tous puissent participer : d’enfants à parents, de parents à enfants, et d’enfant à enfant. Il suffit d’inscrire sur le recto du papier plié le nom du destinataire et d’inscrire à l’intérieur le très court mot de remerciement en le signant.
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Samedi 3 février 2017
troisièmedes cinq premiers samedis du mois
vers la Consécration paroissiale du dimanche 13 mai 2018.
troisièmedes cinq premiers samedis du mois
vers la Consécration paroissiale du dimanche 13 mai 2018.
Deux mois pour laisser le Christ entrer dans les épreuves de ma vie : objectif Espérance
Près de la croix de Jésus se tenait Marie sa Mère Jn 19, 25
En cette troisième période d’exercice, il va s’agir pour nous de ne pas laisser nos cœurs se refermer sur eux-mêmes lorsque les temps sont difficiles. N’oubliant pas le chemin parcouru, la mémoire des dons de Dieu, nous sommes entrés dans une confiance en sa bonté, en sa providence. Forts de cette confiance, il va s’agir pour nous d’ouvrir au Seigneur nos cœurs dans toutes les épreuves que nous traversons, pour accueillir la grâce qu’il est capable et qu’Il veut nous donner en elles. Qu’ainsi aux yeux de tous, le Seigneur fasse de nous des phares d’espérance capables d’apporter à nos frères la consolation parce que nous-mêmes, nous aurons accueilli la consolation qui vient de Dieu. - 1er principe : persévérer dans les difficultés.. Ne pas se révolter immédiatement, tout en sachant ouvrir mon cœur à Dieu pour lui dire comme un enfant à son Père ce dont il a besoin.
Cultiver la patience et la maîtrise de soi. -
2ème principe : identifier les moments et occasions d’impatience et de découragement. Être attentifs aux circonstances extérieures qui nous mettent à l’épreuve, ainsi qu’aux dispositions intérieures de mon coeur qui font qu’un événement peut devenir une épreuve.
Résister à la paresse et aux jugements négatifs. - 3ème principe : consacrer à Dieu par Marie les moments difficiles de ma vie pour obtenir la patience. Poser un acte de foi et d’espérance : avec toi Dieu tout est possible. Rien de ce que je vis n’échappe à ta main et à ta providence. Tu ne veux que mon bien et mon salut. Sauve-moi et que tout se passe selon ta volonté.
Supporter dans l’espérance les situations difficiles.
... plus ...
Pour l’exercice de prière
Voir l’invitation des exercices précédents : Rendre grâce dans la difficulté
Voir l’invitation des exercices précédents : Rendre grâce dans la difficulté
- Offrir à Dieu par Marie ses peurs et ses souffrances intérieures.
Ce qui en nous appartient à Dieu n’est pas seulement la meilleure part de nous-mêmes. Dieu n’est pas seulement en nous et avec nous en ce qui fait notre vertu, notre force. C’est tout nous-mêmes qui appartient à Dieu et dont Dieu veut prendre possession, tout nous-mêmes, et donc aussi nos péchés, nos vices, nos faiblesses, nos peurs et nos souffrances. Tout cela est une offrande agréable à Dieu, car c’est lui faire une grande confiance que de lui offrir tout cela et de croire qu’en tout cela nous continuons à nous tenir entre ses mains.
Ainsi pour réaliser cette offrande pouvons-nous prier ainsi :
Notre Dame des douleurs, regarde avec bonté les angoisses qui me paralysent. Je te donne toutes mes peurs secrètes pour en être libéré : peur d’être jugé, peur d’être éprouvé, peur d’être abandonné. Devant les menaces réelles qui pèsent sur ma vie, manifeste ton regard de miséricorde pour que je sois rassuré et averti, et que je reçoive la paix de ton cœur. Regarde tout ce qui m’oppresse intérieurement et m’empêche de grandir dans la foi, l’espérance et la charité. Je te consacre toutes ces souffrances morales afin de ne plus être découragé. Aide-moi à contempler la passion de ton Fils et à y puiser la force pour être fidèle à mes engagements. Sois présente auprès de moi, ô Vierge bien aimée, et auprès de tous ceux dont la croix est trop lourde à porter. Je t’offre aussi tous les penchants mauvais de mon cœur qui polluent mon existence et fragilisent l’alliance avec Dieu et la communion avec mes frères. Soutiens-moi ô Marie par ta pureté. Donne-moi la force de changer dans ma vie ce qui est contraire à l’Amour de Dieu.
Une prière à la Vierge Marie : l’antienne mariale : Ave Regina caelorum
Ave Regina Coelorum est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie. C’est Clément VI, pape de 1342 à 1352, qui l’a ajoutée à la prière de l’office divin, en pensant à saint Éphrem et à Saint Jérôme. Elle est surtout priée de la fête de la présentation de Jésus le 2 février, jusqu'avant le jeudi saint. Son titre se traduit : Salut, Reine des Cieux.
Ses origines sont mystérieuses et son auteur est inconnu. On pense qu'elle remonte probablement au XIIème siècle et certains disent que Bernard de Clairvaux ou Herman de Reichenau auraient pu la composer. Plus anciennement, elle était ce que l'on appelait une antienne de procession. Elle est mentionnée dans le Psautier de Saint-Alban. Elle a été mise en musique par de très nombreux compositeurs tels Tomás Luis de Victoria, Giovanni Pierluigi da Palestrina, ou encore Josef Haydn ou Marc-Antoine Charpentier. Cette antienne est ordinairement divisée en deux strophes et peut se terminer par une prière.
Ce qui est dit de Marie dans l'Ave Regina est toujours en lien avec le Christ, qui est le Roi du monde . L'expression «tige féconde» rappelle que Marie, plus que Jessé, père du roi David, est la vraie racine de laquelle est né le vrai roi. Il est aussi dit que Marie est la "Porte du ciel" parce que le Sacré-Cœur de Jésus et le Cœur immaculé de Marie sont comme les portes du paradis. Le vers «Par toi la lumière s’est levée sur le monde» fait référence à la naissance de Jésus, qui est "Lumière du monde" non seulement pour ceux qui croient en lui mais pour tous les Hommes.
La prière qui suit fait référence aux qualités médiatrices de la Vierge Marie, car - à l'instar de chaque croyant - elle peut implorer pour l'humanité auprès de Dieu. Enfin, le vers « Réjouis-toi, Vierge glorieuse » n'est pas sans rappeler le «Gaude et laetare, Virgo Maria» du Regina Cœli que nous chanterons dans le temps pascal. Ainsi, ce qui s’est accompli en Marie et ce qui par son intercession fidèle peut se réaliser en nous dans le cours de notre vie, même marqué par les épreuves, peut déjà nous faire entrevoir la victoire définitive.
texte latin texte français
Ave, Regína cœlórum Salut, Reine des cieux !
Ave, Dómina angelórum, Salut, Reine des Anges !
Salve, radix, salve, porta Salut, tige féconde ! Salut, porte du Ciel !
Ex qua mundo lux est orta. Par toi la lumière s’est levée sur le monde.
Gaude, Virgo gloriósa Réjouis-toi, Vierge glorieuse,
Super omnes speciósa Belle entre toutes les femmes !
Vale, o valde decóra Salut, splendeur radieuse,
Et pro nobis Christum exóra. Implore le Christ pour nous.
V. Dignáre me laudáre te, Virgo sacráta V. Rendez-moi digne de vous louer, Vierge sainte.
R. Da mihi virtútem contra hostes tuos. R. Donnez-moi la force contre vos ennemis.
Pour approfondir l’exercice de la formation
Concile Vatican II :
Constitution Gaudium et spes (l’Église dans le monde de ce temps) :§1-22
Dans la Bible :
Ps 21 / Is 52,13-53,12 / Gn 22 / livre de Job / Rm 8,28-39
Dans le Catéchisme de l’Église catholique (CEC) :
- Toute-puissance de Dieu vs existence du mal : §272-274
- Providence de Dieu et existence du mal : §309-314
- L’origine du mal : §385/ le mal moral : §385-409
- Dieu devant le mal : §410-412
- La passion du Christ§595-637
- La souffrance : §1500-1506
- La prière pour lutter contre le mal : §1846-1854
Salvifici doloris : Lettre apostolique du Pape Jean-Paul II sur le sens de la souffrance humaine.
Pour l’exercice de vie fraternelle
- Prendre soin de l’autre
Lis un instant dans l’Evangile un récit de guérison accomplie par Jésus. Regarde l’audace de ceux qui s’approchent du Christ pour être exaucés. Commence ta journée en ayant la même audace : Confie au Seigneur tout ce qui te pèse, te fait souffrir, aurait besoin d’être guéri. Confie-le lui vraiment. Ne crains pas d’être déçu. Ne retiens pas ta prière par crainte qu’elle ne soit pas exaucée mais achève-la en disant au Seigneur que tu as foi en lui, et que ce qu’il voudra sera le mieux pour toi.
Puis déchargé de tous ces soucis, décide aujourd’hui de prendre soin de quelqu’un avec la même attention que le Seigneur a pour toi. Si nous qui sommes parfois mauvais savons faire de bonnes choses, combien plus notre Père des cieux qui est infiniment bon nous donnera-t-il tout ce qui est bon pour nous.
Tu supportes aujourd’hui difficilement une épreuve, et tu sens dans ton cœur avoir besoin d’être aidé ? Ce que tu voudrais que l’on fasse pour toi, décide-toi aujourd’hui à le faire pour quelqu’un. Tu découvriras alors ce dont ton cœur est capable. Tu feras peut-être l’expérience progressive que ton cœur guérit à mesure que toi-même tu prodigues à d’autres ce dont tu penses manquer.
- Aide-toi et le ciel t’aidera
Essaye de discerner quelques souffrances petites ou grandes dont tu es victime : physique (mal de tête, au dos, aux reins) ou morale (angoisse, appréhension, colère latente). Certaines parmi ces souffrances sont inévitables d’autres non. Parfois certaines d’entre elles viennent de ce que nous connaissant mal, nous portons du tort à nous-mêmes, nous nous mettons nous-mêmes en situation d’épreuve. Essaye de te rendre attentif à cela (sur plusieurs jours) et de t’arrêter sur ces souffrances surtout si elles sont fréquentes ou continuelles.
Demande au Seigneur de voir si tu peux faire quelque chose dans ce domaine : éviter un excès, une imprudence, parler à temps de ce qui te préoccupe, éviter de te monter la tête. Ne demande pas à Dieu un miracle là où toi-même n'agis pas.
Demande la prudence et l’amour bien compris de toi-même. Celui qui se traite mal ne saurait aimer vraiment les autres.
Dans la mesure où le Seigneur te le permet, prête attention à ce qui te fait souffrir et cherche ce qui provoque ta souffrance. Parfois tu peux toi-même l’accroître en ruminant, en te plaignant, en enrageant. Si tu sens que tu l’accentues, coupe court, ou du moins essaie en cherchant une diversion ou en le confiant au Seigneur et à Sa Mère.
Si tu ne peux vraiment rien contre une souffrance, demande patience et décharge-toi d’elle sur le Seigneur. Offre-la lui pour qu’elle ne demeure pas une souffrance vaine.
Certaines souffrances nous seront des compagnes pour la vie, mais tu peux aussi te rendre compte que parfois tu es beaucoup trop préoccupé de toi-même et de tes malheurs et que tu pourrais te laisser aller dans le Seigneur pour le laisser te libérer.
- L’amitié
Souvent l’épreuve ou la souffrance risquent de nous enfermer sur nous-mêmes. Le piège vient alors que nous faisons vivre notre cœur dans une atmosphère raréfiée. Pour supporter et vaincre l’épreuve, la douceur de l’amitié, avec le Seigneur bien-sûr mais aussi avec nos proches doit être recherchée. Il ne s’agit pas de parler avec eux de tout ce qui nous tracasse, ni même en sens contraire de fuir nos problèmes en se divertissant, mais de faire l’expérience de l’amour gratuit qui guérit nos cœurs.
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